Prendre quelqu’un sous son aile : voici une bien jolie expression qui signifie veiller sur une personne, prendre sous sa bienveillante protection comme une mère poule protégeant ses poussins.
Cette expression, semble se baser sur une métaphore du monde animal, mais comme bien d’autres, il semblerait qu’elle ait une origine biblique.
L’aile en question est celle de l’ange Raphaël dans le Livre de Tobie, l’un des livres deutérocanoniques. L’image sera reprise ensuite par Jésus Christ qui dira vouloir rassembler les enfants de Jérusalem « comme une poule rassemble ses poussins sous ses ailes ».
En tous cas, quelle que soit l’origine de cette expression, elle parle à nombre d’entre nous.
Le métier d’enseignant, c’est celui d’une belle mission : donner des ailes à nos étudiants, leur apporter cette aptitude à penser par eux-mêmes, à développer leur esprit critique en ordonnant les différentes connaissances que nous leur apportons.
Aussi, que vous souhaitiez atteindre vos objectifs à tire-d’ailes, ou que ces derniers aient, au contraire, du plomb dans l’aile, ne renoncez pas et élancez-vous. Le tout est de ne pas se bruler les ailes !
Nul besoin non plus de se donner des noms d’oiseaux en cas de contrariétés, et bayer aux corneilles n’aidera pas davantage.
Alors, afin de ne pas être le pigeon de service, évitons de pratiquer la politique de l’autruche et d’y laisser des plumes.
Continuons à apprendre, à essayer de comprendre : « la connaissance est l’aile avec laquelle nous volons vers le ciel » W.Shakespeare.
Très bonne journée à toutes et tous..
Floriane